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En fait non, ce n'était pas une bonne idée de refaire un blog.
30 septembre 2007

Et pour finir...

Je ressors de cette journée avec une légère impression de fierté ; bien qu'elle ait mal commencée, dans le genre plongeon dans les habitudes fétichistes puis admiration de celles-ci, j'ai fini par oublier à quel point c'est magnifique, une chevelure, et me suis mise au boulot.
Kant, c'est fait. C'était d'ailleurs intéressant, de rédiger une introduction de commentaire de texte, quoiqu'un peu trop rébarbatif et scolaire, étant donné que j'ai un nombre de lignes imposés, et que tout est trop carré, évidemment. Je ne peux pas aller à l'encontre de ça, il faut bien commencer par quelque chose ; une méthode, des plans, pour apprendre aux petits lycées idiots comment commenter un texte. Au final, ces mêmes lycéens suivent la méthodo à la lettre en en oubliant le sens du texte. Dommage.
La version est aussi faite - du moins en partie - et le résultat est, comme à l'accoutumée, plutôt hilarant. Comme je l'ai dit quelques heures plutôt, on sous-estime le latin, ses capacités comiques, culturelles, enchanteresques, même. Matière intimiste est trop souvent boudée, c'est aussi une langue de l'esprit (ohoho quelle expression tordue.. et insignifiante), comme une chasse au trésor où l'on laisserait échapper un petit sourire quand la phrase est terminée - ou quand le trésor a été trouvé.

Je dois avouer que ce n'est pas aussi simple que ça, et que je me heurte souvent à des incompréhensions, ne cotoyant pas la langue depuis bien longtemps. Avançant à petits pas dans la traduction phrase, je me rends souvent compte qu'elle est dénuée de proposition principale, ou pire, de sujet. Dans ce cas-là, le rire est la seule issue, masquant toute trace de la fautivité et de l'idiotie.

En paix commme en guerre, les bonnes moeurs étaient cultivées ; l'harmonie était au plus haut, la cupidité au plus bas. Le droit et le bien se tenaient fermement chez eux, autant grâce aux lois que grâce à la nature. Ils exerçaient les querelles, les discordes et les rivalités contre leurs ennemis, les citoyens rivalisaient avec leurs concitoyens avec bravoure. Pendant les supplications aux dieux, ils étaient généreux, économes dans leur maison, fidèles envers leurs amis. Grâce à ces deux qualités, l'audance durant la guerre augmentait de manière égale, quand la paix veillait aux affaires publiques. Le fait que j'aie de tels exemples et qu'ils soient trop souvent en guerre pour se venger, chez eux, qui avaient combattu contre leurs ennemis, et qui avaient lentement quitté la bataille pour s'éloigner [...]

La phrase est pas finie, oui, je sais. Et il n'y a pas de proposition principale, oui, je sais aussi. Le sens n'est pas là non plus, mais je suis un peu trop paresseuse pour finir ce soir.
Rions, rions donc. Et je n'ai toujours pas commencé Frankenstein, qui pourtant, me fait envie. La langue anglaise me rebute, bien qu'elle regorge de chef-d'oeuvres littéraires (et linguistiques?), mais me retrouver dans la masse des jeunes "i'm totally bilingue" non merci. Leur accent [aux anglais, j'entends, pas aux jeunes] est totalement pédant et risible à l'écoute (sauf pour les aristo anglais, là c'est délicieux). Et je suis fâchée parce que moi, je n'arriverais jamais à parler comme eux, et resterais éternellement dans le "Maille namise". Tant pis pour les Brontë, Wilde et Faulkner, et bonjour à Kafka, Goethe.. et Virgile?
Non, faut pas rêver.

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