Décidément

Ô joie, le nouvel opus de Radiohead est annoncé ! J'en espérais pas tant, en cette journée un peu faste. Nouvelles merveilles musicales, donc, et 2 points en plus sur mon TPE de l'an passé : ils s'étaient trompés dans l'addition des points. On ne va pas en  vouloir aux profs des matières littéraires, qui, bien qu'ils soient parfaits dans leur domaine, ne savent pas faire une addition correcte. Ce qui me fait donc, un total définitif de 62 points d'avance pour ce fameux bac***lau**at. Pas négligeable.

Le tout est venu combler une journée qui m'avait semblé morne et ennuyeuse. La solitude au lycée, c'est angoissant. Je frôle les repas passés seuls, et bien que je puisse m'assurer de ma force face à la masse lycéenne, je ne m'y ferais pas, si jamais ça m'arrivait. Encore la faute au latin - qui me fait manger plus tôt que ls autres. Au moins, je ne suis pas tiraillée par la faim jusqu'à 13h.

C'est assez spécial à dire, mais je suis pressée d'arriver à l'âge - ou à la maturité - où le fait d'être seul(e) ne choque plus les autres. Une femme qui se promène seule dans la rue n'émane rien, en ce qui concerne les jugements hâtifs sur ses relations aux autres, alors qu'un ado seul dans la rue, engendre railleries, moqueries, et préjugés sur sa vie sociale, qualifiée de néant.
Les moeurs actuelles ont mis la solitude au rang d'anormale, et les liens amicaux comme l'apogée de l'adolescence alors qu'il en est rien. Je ne crache, évidemment pas, sur des amis, mais être soutenu et perpétuellement dépendant d'autres personnes m'offusque et ne me fait pas envie. Avoir des amis - ou plus précisément, montrer qu'on en a - devient une obligation dès l'âge de sept ans pour s'envoler - du moins je l'espère - vers une vingtaine d'années.

J'admire ces gens, qui, dans leur humble personne, n'ont pas besoin d'être accompagnés pour aller au toilettes, ou pour aller s'acheter un objet précis. Je ne parle du cas "shopping", car cela peut-être une activité commune et plaisante, alors que je pense que deux personnes ne renforcerons pas leurs liens amicaux - ou autres - en allant aux toilettes. (Mais qui sait, je me trompe sûrement..)

Quant à moi, je fais encore partie de ces gens faibles, qui aiment à être accompagnés en mangeant, ou en allant aux toilettes, qui exècrent les attendes, seuls, sous le regard des autres, et qui, quoi qu'ils puissent dire, sont dépendants des autres, et plus précisément, du regard et du jugement qu'ils portent.