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En fait non, ce n'était pas une bonne idée de refaire un blog.

17 octobre 2007

La Guerre froide, une belle croisade d'inepties

Je suis venue ici faire mon auto-promotion et aussi rire de moi-même. Hier, j'ai reçu ma composition d'histoire. Le résultat était tel que je l'avais prévu : 16.

Copie_de_DSCN4463

Je cultive le 16 depuis l'an dernier dans cette matière, donc rien de bien étonnant. Ce qui est plutôt surprenant, c'est la manière de noter de ce prof. On ne peut pas dire qu'il surnote, car il descend très bas, mais ses critères sont hors du commun. En aucun cas il ne juge la pertinence des propos, des arguments ou la qualité des connaissances. Lui, ce qu'il veut, c'est qu'on récite parfaitement son cours dans un plan convenu. Les sujets étant très larges, et le cours portant sur un demi-siècle, il est trèèèès difficile de tout recracher en moins de deux heures : donc il enlève des points à la première petite erreur. Je dois dire que sur ma copie elles fleurissent..

DSCN4464

Commentaire du prof : Ah bon, il y a tant de détroits en Iran?
Et pof, -1 point pour un lapsus ridicule. Il faut être stupide pour répeter deux fois le même pays (et en plus la faute d'ortho bouuuuuh quelle horrreur!)

Une deuxième bourde :

DSCN4466

Commentaire : Brejnev était aussi chinois que moi.
Je n'ai pas de justification précise à formuler.. je me  complais dans ma stupidité et mes lapsus - s'ils en sont - mais je dois avouer que c'est très divertissant de relire tout ça. Et encore un autre point de moins, sinon.

Et enfin la dernière, la plus belle et la plus recherchée selon moi :

DSCN4467

La phrase complète était "Il (Gorbatchev) met donc en place, quand il arrive [au pouvoir] en 1905 [...]"
Le prof n'a pas fait de remarque, il a dû comprendre que non, je ne confondais les chiffres, ni Gorbatchev avec Nicolas II (ils ne se ressemblaient pas assez physiquement!) et que c'était sûrement une erreur bête. Je trouve quand même avoir fait fort ; ce serait presque du niveau des perles du bac... Tant que je ne réécris pas ses mêmes absurdités au bac, tout ira bien pour moi. En attendant, tout ça m'a valu un beau -3 sur le total des points. Je ne dis plus "j'aurai pu avoir telle note.." car finalement, je sais que je trouve TOUJOURS une erreur stupide à glisser - involontairement - dans ma copie, et je perds toujours entre 1 et 4 points pour ça.

Sur ce, je vais aller voir la conférence de Staline donnée à New York. Ben oui, quoi.

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13 octobre 2007

hic, haec, hoc

Je me suis levée ce matin avec l'envie de faire une graaaaande note. Quelle utilité, je me le demande. Je n'ai pas décollé du fauteuil de la journée - ou plutôt du lit, et c'est déprimant de se dire que rien ne me fait bouger. Au moins je ris, je me dis que c'est déja ça, car je subis mon ô grand majestueux frère, applaudissant tout seul devant la TV. C'est comme ces gens qui applaudissent toujours au ciné ; risible.

Pour effacer toute la misère du samedi - que je ne passe pas (encore) dans les bars - je me suis armée d'un Gaffiot, d'un CD de Prokofiev et d'un pot de confiture de figues. Le résultat est désespérant : je me fais penser à un vieux gars célibataire alors que j'ai juste pas envie de bouger puisque mon pantalon est trop serré. De la misère du taille basse qui engonce les adoratrices de confiture comme de bons saucissons.(Après réflexion, je me dis que les vieux gars ils écoutent pas Prokofiev, quoique, ça peut arriver.. mais on ne les appelle pas vieux gars.)

J'ai dû décaler mes fesses de quelques mètres ce midi, pour le merveilleuuuux repas en famille où la discussion a évidemment tourné autour de mon cheeeer frère. A maintes reprises j'ai eu beau essayé d'être le centre du monde mais ça n'a pas marché. Je voulais mettre sur le tapis cette histoire d'orientation qui me tracasse, et le problème du où-je-vais-loger l'an prochain. Mon avenir est tout tracé : je finirais sous les ponts, parce que je veux étudier, pas travailler.

Et les littéraires, ça pue. Pourquoi j'ai arrêté les maths?

12 octobre 2007

Vendredi 12 octobre ou comment se surestimer.

J'ai eu 17 en philo - c'est-à-dire 3 points de plus que la deuxième meilleure note - et je me sens invicible.

Quelques heures/minutes avant qu'il ne rende nos exploits sur Kant je partais dans un tourbillon d'idées noires, comme quoi la philo-c'est-trop-vague-et-que-mon-analyse-de-Kant-enne-vaut-rien. Dix minutes après je me sentais largement supérieure à tout le monde, et considérée par le prof comme la déesse du cours de philo. Je m'imaginais déjà me pâmant pendant l'épreuve du CG du philo, sur les bancs d'Henri IV, ou que sais-je.

C'est incroyable l'effet que peut avoir une note sur moi. Jeudi j'étais prête à m'effondrer parce que 10 en littérature c'est nul surtout que j'avais bossé blablabla.  L'avantage c'est que là je suis dans une bonne phase, et que cette note m'a motivée pour me cultiver ce week.end.

Et l'histoire, c'était drôle. J'ai recraché 40 pages de cours en 2h (1h30 en fait parce que la première demie heure j'ai réfléchi) Résultats mardi..vivement le 16?

11 octobre 2007

De la folie des notes

J'ai dit que j'aurai plus de 16 en histoire? Oh que non ! 23h36 : la période 1962-1991 est encore totalement floue dans mon esprit. Le devoir est à 10h10 : encore 10h et 33mn pour réviser ! (moins, en fait)

J'ai l'impression que je dégringole en ce moment. 10 à la dissert de la littérature qui m'a demandée un travail considérable pour remplir 10 pages. 10 pages, 10/20. La quantité ne fait pas la qualité, certes, mais rien que pour le travail, la recherche et l'analyse fournie, je me serai bien mis.. 12 ! Et puis je m'aime tellement que je me serai mise 15, aussi. Pas plus, parce que la prof met jamais plus de 15 aux disserts, donc faudrait pas paraître trop pédant. Pas trop.

Mon envie d'excellence s'amenuise. Enfin,non, elle est encore là, mais je vais succomber avant.

Allez, Khroutchev, Brejnev, Gorbatchev.. et c'est presque fini. On ne se détend pas pendant la guerre, sauf si on s'appelle Rambo. (dixit mon prof d'histoire). On ne se détend pas non plus pendant les révisions.

10 octobre 2007

Youpi.

Y'a le nouvel album de Radiohead, nanana. Joie, joie, joie ! Il a accompagné mon après-midi de vagues révisions.
On martyrise les pauvres élèves de Tle L et ES à coup de dates et faits historiques ultra-nombreux et assomants, c'est déprimant. Je m'intéresse à l'histoire, mais c'en est trop là ! Il me reste environ la moitié de mon cours à maîtriser, ceci pour  vendredi. Mon but premier est d'éternellement maîtriser les relations internationales entre 1945 et 1991, donc ce n'est pas une bonne idée de tout gober la veille au soir pour avoir tout oublier deux jours plus tard.

Et j'ai pourtant toujours fonctionné ainsi.

Tout à l'heure je lisais une composition que j'ai rédigée l'an passé sur la commune de Paris et le gouvernement Thiers : je ne me rappellais tout bonnement de rien. Je me demande encore comment j'ai pu pondre de telles choses.

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my_skin__by_angelcurls

Petite douceur avant de plonger dans les rêves. Cette photo me fait rêver, justement. Je pourrais dire sans aucun doute qu'elle représente pour moi l'incarnation de la beauté, de tout ce que j'adule chez la femme. Etrangement, elle n'a pas les longs  cheveux longs - et pourtant je me suis décidée à ne plus refouler mon fétichisme. Je crois que les cheveux longs ne lui siéraient pas. Elle est parfaite comme elle est, faisant ressortir tous mes fantasmes féminins et une admiration sans précédent. Je possède plusieurs photos de cette personne - dont j'ignore totalement le nom, heureusement - et je remercie Angelcurls d'avoir pris ces photos. Je ne souhaite évidemment pas en connaître plus de cette personne : les beautés se regardent, s'admirent, mais en aucun cas ne font partie d'une réalité amoureuse ou sexuelle. La beauté ne m'attire pas, j'aime juste à la contempler.

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9 octobre 2007

Hm.

La connexion Internet a disparu. Dans ma chambre, j'entends. Ce n'est ni un problème parental, ni amical, ni lycéen. Juste qu'il faudrait appeler neuftelecom, mais ai-je réellement le temps, et l'envie ? Je vis plutôt bien sans y aller constamment : j'ai repris goût au travail, et malgré mon commentaire de philo très médiocre je suis motivééeeee.
Les problèmes parentaux ce sont aussi dissipés : je ne les vois plus, ça résoud -presque- le problème. Et puis le lycée.. on va dire que c'est fait pour travailler.

Ce blog paraît circulaire, je reviens à ma première obsession qui est le travail. Si j'ai plus de 16 (ou 16) à mon devoir d'histoire, je vais faire une grande chose pour ce blog, oui oui.

Pendant cette dernière semaine j'ai subi un traumatisme capillaire. C'est étrange, de voir son visage changer, après maintes années passées à voir -admirer?- le même reflet dans le miroir, dans les vitrines, et même dans l'eau. Il semblerait que je ressemble à beaucoup de filles maintenant, et c'est bien dommage.

On va dire que ça repousse, hein. Même s'il va falloir une demi-douzaine d'années avant que les atrophiés atteignent l'ancienne longueur.

J'abandonne le pc familial : je ne m'y sens pas chez moi !

6 octobre 2007

AHAHA

Je suis pliée de rire.

Les caprices de l'adolescence : CA MARCHE.

Pourquoi je n'en ai pas fait avant? Ohlalala comme je regrette. Passage de mon père dans mon antre, me donnant des papiers :"regarde au numéro de la réservation du billet pour Stockholm et essaie d'en commander un troisième".

C'ets chouette, mais maintenant j'ai l'impression d'avoir fait un caprice et qu'il ait été exaucé. Et ça va leur  coûter cher. Et je me sens comme une enfant pourrie gâtée.

Fichtre. Je ne sais pas ce que je veux.

6 octobre 2007

Pfou...

Lasse, lasse.. Le verdict est tombé : goodbye la Suède. Et bonjour les crises ado-parentales. Ca ne m'étais jamais arrivé de faire une crise adolescente, donc je ne me suis pas gênée. Pas de voyage en Suède, et je vais devoir supporter une semaine seule chez moi en pensant à mes parents dans les rues de Stockholm.
En fait, j'me serais sûrement ennuyée avec eux, et j'aurais été déçue du voyage. Mais qu'importe ; c'était juste pour le fait. Pour le fait qu'ils ne m'aient pas conviée, qu'ils ne sont pas capable d'assumer leur fille en lui payant 50€ de plus pour des vacances dont elle rêvait.
Comme si je leur causais des soucis, avec mes sorties plus qu'espacées, ma chambre plutôt bien rangées, mes bulletins scolaires positifs et mon look de sainte nitouche.
Je ne bois (presque) pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas, j'ai du recul sur mes petits camarades adolecents risibles, alors je ne vois pas ce qu'ils peuvent demander de plus.

J'ai un peu caricaturé mon portrait, mais plus sérieusement, j'ai du mal à comprendre de quoi ils se plaignent. Je peux comprendre que leur vie ne soit pas simple entre les accumulations de dettes et un fils alcolique, cependant je ne vois toujours pas ce que je viens faire dans leurs problèmes. A leur place je m'inquiéterais de me laisser si souvent seule, presque livrée à moi-même, mangeant seule tous les soirs et passant des semaines seule pendant les vacances. Je dois avouer que cela ne me dérange aucunement, et que je me suis même habituée - et longuement délectée - de cette solitude. Mais, en compensation, ils me mènent la vie dure dès qu'ils sont présents, m'obligeant à la réalisation de diverses tâches et obligations dont je m'étais libérée pendant mes solitudes. Je n'ai rien contre le fait qu'ils s'occupent pleinement de moi, ni contre le fait qu'ils me laissent seule. Mais qu'ils me laissent seule et se croient tout permis quant à mon éducation dès qu'ils reviennent - alors que je me suis presque "élevée" seule - m'horripile.

La crise a donc commencé, les engueulades entre eux aussi. Ca me fait bien rire :
"- Tu n'es jamais là !!
- Tu crois que toi tu es plus présent? Et en plus quand elle parle tu allumes la télé !
- Je suis fatigué, je fais ma journée, et dès que je rentre tôt t'es toujours à ton sport !
- Le sport c'est pour me détendre de tout ça !! Quand j'y vais pas tu n'es pas là et tu me parles pas.
- Si j'te parle au petit-déj.
- Tu parles même pas à ta fille, tu ne sais même pas ce qu'elle étudie !
- Au moins j'avoue que je ne m'y intéresse pas, Je fais pas semblant. Et je travaille moi aussi."

etc, etc. C'est assez drôle à entendre, mais j'appréhende le moment où il va falloir qu'ils aient ce "fameux dialogue" avec moi. Parce qu'il y a forcément un malaise, sinon je n'aurai pas fait une crise comme ça.

Moi je voudrais juste voyager en fait, riend de plus. Et ça cause tout ce bordel.

4 octobre 2007

Je m'en lasserais. Des titres.

Cette obsession de la solitude se dissipe progressivement. Je sais qu'elle n'est pas sans revenir, la moindre allusion m'y fait replonger. C'est en partie dû à l'ambiance lycéenne qui a évolué aujourd'hui, les grippés ayant peu à peu quitté leur mauvaise humeur et leur renfermement pour s'ouvrir aux autres - et donc à moi. Le rhume m'a enfin quittée ! Mais a laissé place à des maux de gorge et à une voix nasillarde et enrouée. C'est tout de même moins contraignant. Et plus drôle.

J'ai aussi l'impression que le stress est moins présent ; cette pensée constante pour le travail que j'ai à faire, et que je ne fais pas, ou peu. J'étais en DS d'anglais aujourd'hui - expression écrite - et le résultat risque d'être, encore une fois, plutôt risible. La seule attitude que j'aie vis-à-vis de mes productions, écrites ou autres, est toujours le rire. Soit je suis fière, soit j'en ris, mais l'ordre des choses dissimule souvent ma fierté sous des éclats de rire. Il ne faudrait pas paraître trop prétentieuse, quoiqu'il me semblerait qu'il n'est pas question de prétention si je n'ai rien à prétendre et tout à avoir - ou être.

Il faut gérer ton temps, m'a dit le prof d'anglais aujourd'hui. C'est quelque chose que je n'ai jamais su, et que je ne saurai sûrement jamais faire, troublée par mes propres principes et une incapacité innée. Je ne pourrais gérer le temps que lorsque je me sentirais dans l'obligation de quelque chose, et le sens des contraintes est, chez moi, assez détourné du vulgaire.
J'estime être obligée d'arriver à l'heure quelque part, si je sais que la personne qui m'attend l'est aussi. En revanche, je n'estime pas être obligée de rendre un devoir à 12h00, sachant que le prof me laissera forcément dix minutes de plus.
En fait, je me trompe, mon sens des obligations est plutôt commun, ce sont plutôt les obligations de ce sens qui divergent d'un individu à un autre.

Je passe un oral d'allemand demain, et je me sentais obligée de le préparer. Surtout que l'allemand est moi - bien que j'adore cette langue - ça ne fait pas bon ménage. Surtout si je m'en sers. Au final : une heure de préparation, pour tenir trois minutes à l'oral. Et ce sera sûrement la meilleure performance de la classe, sans vouloir vanter mes louanges.

Mon article est totalement désorganisé et vide d'un sens premier. En fait, l'obsession principale de mon esprit actuellement, est la culture musicale, et je ne l'ai pas encore mentionnée.
Après une discussion avec B. - que je considère comme l'une des personnes les plus intelligentes et passionnantes de mon entourage lycéen, bien que ce ne soit pas réciproque - je suis repartie dans un complexe d'infériorité vis-à-vis de ma culture musicale. Non pas que je cherche à le piéger sur le sujet, mais avec la reprise des cours j'ai omis, par flemmardise et diverses occupations, de renouveller un tant soit peu mes écoutes et de porter attention aux nouveautés. Résultat: je me sentais plus bête que mes pieds de ne pas avoir encore écouté le dernier album de PJ Harvey ou d'avoir mis autant de temps pour découvrir le nouvel album de Radiohead. (dans 6 jours, d'ailleurs !)

J'ai réparé mes erreurs, pour le moment, mais je ferais bien de m'atteler un peu à l'actualité - qu'elle soit musicale, politique, cinématographique ou littéraire - sans oublier les vieilles belles choses tout aussi agréables.
Il est donc 20h ; je me laisse une heure pour dîner et découvrir quelques perles musicales avant de retomber dans la routine pré-b*c : Frankenstein-Kant-Guerre Froide. (avec PJ Harvey en fond sonore?)

2 octobre 2007

C'est fait.

Je suis malade. Comme tout le monde, en fait. Mais de manière différente. Le rhume m'atteint d'une façon très spéciale : le nez reste toujours débouché, mais chaque envie d'éternuer - qui aboutit rarement - laisser perler trois larmes sur un seul oeil. C'est déroutant, tout le monde se demande pourquoi je passe mes journées à pleurer, seulement de l'oeil gauche, qui plus est.
Les éternels reniflements et nez coulants n'arrangent rien.

Je suis d'humeur à me plaindre constamment. Le lycée me barbe, non pas dans son enseignement, mais dans ses «habitants». Je m'y sens perpétuellement seule, bien que je sois souvent entourée. Le thème de cette solitude, que je subis, reviendra souvent dans mes écrits, à mon avis.
En lisant un passage du Banquet, je me suis un peu reconnue dans certaines paroles d'Aristophane et son mythe de l'androgyne, comme quoi l'amour serait rassembleur de l'humaine nature et que l'homme cherche perpétuellement sa moitié égarée. Je ne me sens évidemment pas en manque "d'amour" ou quoi que ce soit, mais j'ai trouvé que malgré la simplicité de la pensée, nous sommes tous conditionnés depuis tout jeune pour s'habituer à vivre avec une deuxième personne.
En y réfléchisssant, je retombe toujours sur les mêmes conclusions : je dois m'habituer et aimer la solitude. Non pas la solitude au sens courant - par exemple être seul(e) chez soi, ou passer des journées seul(e), mais plutôt une solitude intérieure, à la fois inexplicable et parfaitement comprise par certaines personnes.

Je remets souvent cette solitude sur le fait que les gens autour de moi ne sont pas, à proprement dit assez "intéressants". Alors qu'il y a, autour de moi, des personnes que j'estime et apprécie, mais je les sens préoccupées à autre chose, déjà adonnées à d'autres personnes et ne se souciant pas de mon besoin de communiquer avec eux. C'est une pensée parfaitement égoïste, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi, après avoir trouvé ce qui est  communément appelé "meilleur ami" ou "amour de ma vie", la plupart des gens se désintéressent de tout le reste. C'est du "tel ou telle personne est la meilleure que j'aie jamais rencontrée donc j'oublie tous les autres".
Hé non, pourtant, il y a encore des gens, qui, rencontrent plein de personnes intéressantes, et qui, au fil des rencontres, en découvrent des toujours plus intéressants.

Tout ça ce sont des élucubrations inutiles.. Je dois juste prendre sur moi. Juste ça. Juste comprendre que tout ne tourne pas autour de moi, que les gens peuvent rire ensemble sans m'y intégrer, et qu'ils ont parfaitement le droit de refuser de me parler, s'ils estiment cela utile. Que cela soit  clair : je ne suis pas une pauvre fille rejetée éperdue seule, rejetée de tous, voire détestée.
Je n'ai simplement pas encore accepté le fait que j'ai une volonté qui m'est propre, une conscience qui m'est propre, et que je suis censée les faire valloir.

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